Les toits de ces constructions, devaient être composés de matériaux légers car nous ne trouvons aucune trace de dalles de granit  analogues à celles qui couvraient les maisons de la ville basse. Cette différence peut  expliquer le meilleur état de conservation des murs. Le temple a été construit avec soin pour que sa facade domine la ville basse. Un portique (pronaos) agrémenté de colonnes  formait une esplanade.

Plusieurs inscriptions, dont une en grec, fournissent des indications sur la consécration du temple à Zeus Hélios, Grand Sérapis.

La ville au temps de Trajan (début du IIème siècle de notre ère) :

D’après l’étude des différents rapports écrits sur ce site, il semble que la période d’activité majeure corresponde à la première moitié du second siècle. Plus d’un millier de personnes vivaient et travaillaient à Mons Claudianus. La vie quotidienne a été reconstituée grâce à l’étude des céramiques abandonnées sur place, des restes d’ossements ayant servi à l’alimentation, mais surtout par la lecture d’une multitude d’ostraca (fragments de poteries à décors anépigraphes ou présentant des inscriptions).

Traduction de l'ostracon : «Julius Maximus à Gaius Apolinaris, son frère, un grand salut.
 Il faut que tu saches que les barques n'étaient pas rentrées pendant que je me trouvais à Myos Hormos.
Oui, je devais t'envoyer le poisson, mais ne me fais pas de reproches, frère : tu connais mes problémes. Si j'ai l'occasion d'y retourner, je m'occuperai de cela.
Mets-moi par écrit ce que tu veux.
Amitiés à ceux qui t'aiment.
À ce que je vois, nous avons en effet encore plusieurs jours à tirer ici».
  
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