Quelques
infos issues de la synthèse
faite en 1998 :
Un
navire énorme :
Plus de 55 mètres de long pour 16 de large, près de 1000 tonnes de fret
possible….. Trois ponts … Actuellement le plus grand navire du milieu
du 18 ème siècle découvert en mer rouge.
Son type de construction n’a rien à voir avec la construction navale
européenne de l’époque.
Le fait qu’aucune pièce d’armement n’ait été découverte sur le
navire laisse supposer qu’il naviguait essentiellement en Mer rouge,
dans des eaux sécurisées par la présence ottomane.
La
cargaison :
Les porcelaines chinoises transportées sont datées de 1640 à 1670
et semblent avoir été fabriquées pour le marché du Moyen
Orient. De nombreuses pièces de comparaison se trouvent au Musée TOPKAPI
à Istamboul. Toutefois une date de fabrication aussi haute par rapport à
celle du naufrage (après 1764) peut
poser problème. On peut admettre une production qui perdure en
Chine et une commercialisation tardive de stocks de porcelaines.
Produits
rares et chers :
Parmi
les produits rares pour l’époque, hormis les porcelaines chinoises, les
épices sous toutes leurs formes représentaient un marché considérable.
L’épave de Sadana nous
en a livré quelques exemplaires :
Café , poivre, coriandre, noix de coco, cardamone, résine
arômatique, noix muscade, noisettes, olives …
Transportés dans des jarres, hormis les noix de coco qui devaient être
stockées dans des sacs, il est difficile aujourd’hui de prendre la
mesure d’un tel marché.
A titre d’exemple, le café, qui aujourd’hui est un produit de grande
consommation, était en raison de sa rareté et de con coût,
essentiellement destiné à la très haute aristocratie européenne.
On
lui attribuait d’ailleurs des tas de vertus qui n’ont jamais été
démontrées depuis….
Concernant
la date du naufrage :
Deux inscriptions sur
des vases en cuivre permettent de dater avec certitude leur fabrication.
La plus récente d’entre elles correspond à l’an 1764 de notre
calendrier. Le naufrage est donc postérieur à cette date.
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